Principe

Le contrôle visuel regroupe l’ensemble des techniques d’examens non destructifs qui utilisent le rayonnement électromagnétique dans le domaine de la lumière visible, c’est-à-dire dans la bande des longueurs d’onde comprises environ entre 400 à 700 nm. Il consiste à l’analyse, par un contrôleur, des variations de réflectivité relative d’une pièce soumise à un éclairage dont la géométrie et la puissance lui permettent de mettre en évidence les défauts recherchées. L’utilisation d’instruments optiques tels que des loupes, endoscopes ou systèmes télévisuels permet, lorsque cela est nécessaire, d’obtenir une plus grande sensibilité que celle de l’œil humain nu ou d’accéder à des zones de géométries complexes ou contraignantes. Des aides à la caractérisation peuvent être fournies à l’opérateur, sous la forme de lignes laser par exemple.

Le contrôle visuel est direct si le chemin optique n’est pas interrompu entre la surface inspectée et l’œil du contrôleur. Cette catégorie regroupe les contrôles à l’œil nu et ceux utilisant des loupes, miroirs, lentilles, boroscopes, fibres optiques, etc.

Le contrôle visuel est indirect si le chemin optique est interrompu entre la surface inspectée et l’œil du contrôleur. Cette catégorie regroupe les contrôles par photographies, caméras, vidéo-endoscopes, etc.

Le contrôle visuel permet la détection de tout défaut débouchant en surface (fissures, rayures, porosités, retassures, gouttes froides, lignes, repliures, dédoublures, criques, tapures, dépôts, traces de corrosion, dépôts, corps migrants, arrachement, etc.).

La méthode produit une image de la pièce, et des indications éventuellement détectées. Cette image peut, dans la plupart des cas, être enregistrée pour assurer la traçabilité du contrôle. Dans le cadre d’un contrôle manuel utilisant des instruments d’optique, la détermination précise de la localisation et des dimensions des indications peut être complexe ; dans le cadre d’un contrôle mécanisé, cette caractérisation est simple à réaliser et peut être très précise.

 

Intérêt de la méthode

L’inspection visuelle requière un investissement initial très limité, qui va croissant avec la sensibilité et les performances requises en termes de caractérisation recherchées (inspection télévisuelle, inspection mécanisée). Elle garantit la traçabilité des données inspectées, et peut être réalisée en environnement très hostile (température, milieu corrosif, rayonnements ionisants, etc.).

La méthode n’utilise pas d’effluents ou de champs magnétiques élevés, son impact en matière d’hygiène, de sécurité et d’environnement (HSE) est limité à la fatigue oculaire de l’opérateur, qui peut être importante en cas de contrôles de longue durée, d’éclairage d’intensité inadaptée ou d’analyse sur écran.

Le fait que la détection des indications sur l’image soit réalisée directement par le cerveau humain, qui est reste le plus performant système de traitement d’images, permet à la méthode d’avoir un très grand spectre d’applications, en étant adaptable à tous les matériaux à inspecter ou une très grande variété de défauts présents en surface à rechercher. Le pendant de cet avantage est que cette méthode ne dispose que rarement de critères quantitatifs de notation et ne permet donc pas l’automatisation de la détection des indications dans la majorité des cas : la classification et la caractérisation des indications sont donc complexes à réaliser.

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